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La forêt, 2015
Vidéo-installation


Cette œuvre est une commande financée par la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.



Florent Trochel
    ftparis@hotmail.fr
    75018 PARIS
    site

Plasticien de formation, Florent Trochel s’oriente progressivement vers la création vidéo, la mise en scène et la réalisation de films. Sa pratique conjugue l’écriture, l’image filmée, la mise en scène et la scénographie. Dans ses spectacles, ses performances, ses vidéos ou ses films, il interroge les légendes et les mythes de notre monde contemporain en recourant à des métamorphoses de formes, d’images et de récits.
Un de ses sujets d’investigation de prédilection est le rapport sensible à l’espace, les liens entre les choses, la circulation du vivant, son mouvement, la présence, l’absence, la destruction et la reconstruction.
De sa vidéo-installation La forêt, il écrit : « Aujourd’hui, nous détruisons l’espace, notre espace de vie. Chacun le sait, chacun le fait – moi aussi – et finalement nous ne faisons pas grand-chose pour éviter ça. Cette attitude collective m’interroge. Dans nos villes chauffées, dans nos intérieurs occupés d’objets, sur nos sols recouverts d’asphalte, nous n’avons plus de contact avec le sol, avec l’espace réel. Et cette réalité confortable masque un peu notre situation primitive, notre fragilité constitutive. Dans la figure des cosmonautes, je retrouve le sentiment de cette fragilité, au-delà de la légende dans laquelle un petit pas pour l’homme est devenu la manifestation de notre grande puissance. Mais je ne m’intéresse pas aux cosmonautes en raison de cet aspect du premier pas sur la lune, ni non plus par fascination pour la science-fiction. Ce qui guide mon travail, c’est ce que ces corps sans visage traduisent, ce à quoi ils nous rappellent. Pour moi, les cosmonautes nous rappellent à une certaine relation de fragilité entre les hommes et l’espace alentour. Et ce rappel, qui est sans doute un sentiment primitif, j’ai l’impression que nous avons une chance de le comprendre à nouveau aujourd’hui. En cela, nous sommes plus près des premiers hommes que nous ne le sommes des hommes de la Renaissance. »

LD