Magic Rodéo, 2012 Pierre DUQUOC Les photomontages de Pierre Duquoc décrivent ce que l’artiste nomme des Minipéripéties, des scènes bizarres, parfois inspirées par des situations vécues, traitées avec un humour dans lequel l’absurdité, le nonsense anglo-saxon, prend une place importante. Ces rébus visuels n’ont pas vocation critique. Ils se présentent comme des instantanés, des tranches de vie, ancrées dans la morne réalité du quotidien. Ils mettent en avant ses dimensions ludiques, drôles, aberrantes, humoreuses, avec une approche détachée, voire distante, qui s’apparente à la pratique du calembour. Les trucages de Pierre Duquoc ouvrent ainsi des fenêtres sur un imaginaire insoupçonnable au premier abord, sur une légèreté insouciante, là où la banalité s’impose habituellement avec pesanteur. Pour ce faire, il convoque des procédés qui font écho aux collages surréalistes d’un Max Ernst, par exemple, mais réactualisés pour témoigner d’une époque qui cultive l’entassement de gadgets et leur obsolescence programmée. |
LD